J’avais 49 ans quand on m’a appris que j’avais un cancer colorectal de stade 3.
C’était en février 2021. J’ai commencé la chimio en mars, puis la radiothérapie à l’été.
J’avais la phobie des aiguilles, de l’hôpital, des opérations… Mais quand tu as un cancer, tu n’as pas vraiment le choix…
Avant, j’étais quelqu’un qui abandonnait facilement. Ce cancer m’a permis de voir que j’étais forte. Depuis le jour 1, j’ai décidé que je n’allais pas m’apitoyer sur mon sort. J’ai préféré mettre toute mon énergie à me remettre en forme. J’ai fait en sorte de garder une vision optimiste et de me dire que j’allais guérir. Un an jour pour jour après mon diagnostic, j’ai appris que j’étais guérie. C’est un vrai miracle!
Aujourd’hui, je peux faire tout ce que je veux. J’ai décidé que je n’allais pas m’empêcher de faire des activités. J’ai même écrit un livre sur mon histoire.
J’ai toujours voulu aider les gens. La maladie m’a permis de prendre du recul sur la vie. Je me suis posé plein de questions, notamment sur mes valeurs. Vivre cette épreuve m’a permis de redevenir moi-même.
C’est pourquoi maintenant je m’implique à l’hôpital comme patient partenaire. En contact avec les coordonnateurs de service, je leur donne des conseils pour améliorer les soins offerts aux patients. Je suis toujours super bien accueillie dans le département d’oncologie! Moi qui en avais peur, maintenant je me sens comme dans une famille.
Pendant mes soins, on m’a toujours traitée comme une reine. J’ai beaucoup de gratitude pour le personnel soignant. C’est pourquoi il me paraît important d’assurer la continuité des bons soins offerts. Voilà comment je me suis impliquée dans le Défi des générations. C’est ma façon de contribuer à l’hôpital qui m’a sauvé la vie.
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